La personne est venue me voir car son sommeil était chaotique. Ses nuits étaient de 1H30 . Il cherchait sa voie. Rien de ce que lui proposait la Vie ne semblait lui correspondre. Il avait une grande sensibilité et aimait aider les autres par dessus tout. Ses journées n’étaient pas plus agréables que ses nuits. Anxiété, tristesse, colère et lourdeur faisaient partie de son quotidien et il souhaitait donc retrouver le goût de la sérénité.
Lors des accompagnements, je demande généralement aux personnes quelles sont leurs pensées les plus récurrentes, il me parla alors d’un souvenir d’enfance où il se sentait très coupable. Ce souvenir était représentatif d’un sentiment de culpabilité qui le rongeait et prenait beaucoup de place.
La culpabilité vient de notre croyance d’être séparé les uns des autres mais également du « créateur», du « tout », de « l’univers » peu importe le nom que nous lui donnons.
Cette croyance est alimentée chez l’enfant par les reproches et les punitions qu’il peut recevoir notamment à travers l’éducation.
Cette même éducation apprend à l’enfant à retenir ses émotions, prolongeant ainsi mal-être et incompréhension.
Nous avons donc poursuivi l’accompagnement par un soin sous forme de voyage méditatif guidé, le principe étant de se reconnecter intérieurement à l’enfant (dans le cas présent) qui a vécu le traumatisme, lui donner l’opportunité d’exprimer ses émotions et ses paroles, lui offrir Amour, Bienveillance et Compréhension et enfin lui rappeler sa Véritable Nature qui est « Lumière » avant toute chose. Mon rôle est alors de vérifier grâce aux perceptions dîtes « subtiles » que toutes ces étapes ont été bien validées en laissant la Lumière faire le travail de libération simplement par Reconnaissance de sa Présence.
L’enfant traumatisé du passé retrouve enfin la paix et son influence diminue largement ouvrant ainsi des portes à de nouvelles expériences porteuses de joie.
Alors que le voyage intérieur se terminait, nous pouvions déjà constater un apaisement, un mieux-être, son regard avait changé, plus léger et posé. C’est toujours une joie que d’observer cela.
La séance n’était pas finie et le moment était venu d’aborder le sujet de notre véritable nature et des élans de vie que cette culpabilité avait pu écartés…
Benjamin